LES CHIENS DE CHASSE

Les chiens de chasse

Les chiens de chasse

Les chiens de chasse

 

Un chasseur sachant chasser doit savoir…….Certes on peut chasser sans chien, à l’approche par exemple, mais il reste que le chien est le compagnon et l’assistant fidèle de la plupart des chasseurs.
Qu’il soit d’arrêt, pour le gibier à plume, courant pour le gibier à poil, ou de terrier pour la chasse sous terre, chacun pourra trouver dans les innombrables races de chiens de chasse l’auxiliaire qui convient à sa pratique.

Les chiens courants

Ce sont des chiens à oreilles tombantes, donnant de la voix sur le passage d'un animal en le poursuivant à l'odeur sans le voir.

Les chiens d'ordre pour la chasse à courre :

  • Poitevin
  •  Billy
  • Français blanc et noir
  • Grand bleu de Gascogne

Les chiens d'ordre pour la chasse à courre

  • Poitevin
  • Billy
  • Français blanc et noir
  • Grand bleu de Gascogne

Les chiens d'arrêt

Le travail du chien d'arrêt consiste à prospecter le terrain (quêter) devant le chasseur pour y détecter le gibier, puis à le bloquer par son arrêt.Deux catégories parmi les chiens d'arrêt : les continentaux et les britanniques.

Quelques continentaux

  • Drahthaar
  • Munsterlander
  • Braque d'Auvergne
  • Braque du Bourbonnais
  • Braque français
  • Braque saint-Germain
  • Epagneul breton
  •  Epagneul de Pont-Audemer
  • Epagneul picard
  •  Epagneul français
  • Griffon Korthals
  • Braque allemand
  •  Setter (anglais, gordon, irlandais)
  •  Pointer

Les leveurs de gibier

Ces petits chiens très actifs et très efficaces chassent -en principe mais toute la difficulté du dressage est là- sous le fusil, prennent la piste, et lèvent le gibier. Ils sont particulièrement appréciés au bois, dans les broussailles et taillis, sur le lapin, le faisan, la bécasse. Ils font aussi d'excellents chiens de rapport ("retrievers"), y compris à l'eau.

  • Le Springer Spaniel
  • Le Cocker Spaniel
  • Irish water Spaniel

Les retrievers

  • Labrador
  • Golden retriever

Leur travail consiste à retrouver le gibier mort ou blessé, et à le rapporter au chasseur. Les Anglais sont passés maîtres dans l'art de dresser les retrievers pour les grandes battues aux faisans. Endurants et spécialistes du rapport à l'eau, ils sont surtout en France les compagnons indispensables des chasseurs de gibier d'eau.

Les chiens de terrier

Ils travaillent sous terre pour bloquer dans les terriers renards et blaireaux, et parfois les ragondins. Leur morphologie doit être adaptée à cet exercice, leur permettant le passage dans les galeries étroites.

  • Teckels
  •  Jagd terrier
  • Fox terrier
  • Jack Russel terrier

Les chiens courants

Difficile de penser "chiens courants" sans y associer "chasse aux chiens courants", tant ces races canines sont liées à la pratique de la chasse. Depuis des lustres, les chasseurs ont su s'adjoindre les services de chiens propres à poursuivre le gibier, soit pour le prendre, soit pour le pousser vers un piège, et à "donner de la voix", pour indiquer le déroulement de la traque.

Dès le moyen âge, les rois et les seigneurs fixèrent des races pour forcer cerfs, sangliers, chevreuils et loups. Le fauve de Bretagne faisait partie des quatre races royales. C'est certainement l'une des plus anciennes, qui existe toujours aujourd'hui, mais dont le standard s'est modifié pour s'adapter à notre époque. "Un seigneur de Lamballe, écrit du Fouilloux, célèbre auteur cynégétique, avec une meute de chiens fauves et rouges, lança un cerf en une forêt de la contrée de Poinctièvre, et le chassa et pourchassa l'espace de quatre jours, tellement que le dernier jour, il l'alla prendre près de la ville de Paris".

"Les simples gentilshommes ajoute Henri de la Blanchière, dans l'ouvrage "les chiens de chasse" paru en 1875, n'élevaient pas beaucoup de cette race parce que, hors le cerf, elle ne faisait que peu de cas du lièvre et courait trop aisément sus au bétail; ce qui indique des amis un peu sauvages ! "

Avant la révolution, seuls la noblesse et le clergé avaient le "droit de meute" et ce n'est qu'après 1789 que la chasse -y compris avec les chiens courant- se démocratisa. Toutefois, l'entretien d'une meute n'était pas à la portée de toutes les bourses. En fait, l'avènement des armes à feu, vers 1850, démocratisa la chasse aux chiens courants bien plus que ne le fit la Révolution : il suffisait de détenir quelques bons chiens sans trop se formaliser sur la race, de les lâcher dans une remise sur un "pied" frais et de se placer sur le passage présumé du gibier pour le tirer.

Un extrait des "Gentilshommes chasseurs", livre le plus célèbre du Marquis de Foudras, édité en 1848, illustre parfaitement le passage et la différence entre le "chien d'ordre" des veneurs et le "courant" des chasseurs à tir. Vingt ans avant la Révolution, un grand-oncle du marquis se prit de passion pour la chasse à courre, qu'il pratiquait infailliblement tous les jours de l'année -sauf celui de Pâques - entretenant dans son chenil soixante-dix chiens ardennais, légers et infatigables. La vieillesse arrivant, le chasseur impénitent dut renoncer à monter à cheval. La Révolution lui ayant par ailleurs confisqué une grande partie de ses biens, il décida de vendre ses Ardennais, pour les remplacer par une petite meute de bassets "au pied lent mais à la voix retentissante et à l'odorat infaillible. Si on ne forçait plus comme autrefois, on s'en consolait en tirant au fusil et en étudiant les ruses du gibier, plus maître de son intelligence devant des chiens moins rapides". Les bassets permettaient également de s'adapter au morcellement et au respect des propriétés, dont les nobles ne se souciaient pas vraiment sous l'Ancien régime. Ces nouveaux chiens courants étaient souvent des bâtards des chiens d'ordre. Le briquet, qui désignait diverses races de pays, bénéficiait des faveurs de nombreux chasseurs. L'origine du nom est révélatrice du peu de considération que les grands veneurs d'antan accordaient aux chasseurs utilisant ces petits chiens: le briquet s'appelait également bracon d'où... braconnier.

 

La vénerie connaît actuellement un certain regain, les chasses étant suivies par des amateurs de plus en plus nombreux. Les "chiens d'ordre", appelés ainsi car cette chasse exige une grande discipline de la part de chiens qui doivent "rester sous le fouet" tout au long de l'année, ont donc encore de beaux jours devant eux. Français, anglo-français tricolores, poitevins, porcelaines, bleus de Gascogne et bien d'autres devraient encore longtemps faire résonner nos profondes forêts des échos de leurs menées endiablées.

Quant à la chasse à tir aux chiens courants, elle s'est développée en France, au point de devenir très populaire, et a gagné ses lettres de noblesse. Elle recueille aujourd'hui les faveurs de nombreux chasseurs, hormis dans le nord et l'est. Si ce mode de chasse connaît également beaucoup de succès en Italie, il est très peu pratiqué dans les pays germaniques et d'Europe du nord, où on lui préfère les chasses silencieuses dites sélectives, approche et affût, dans lesquelles le rôle du chien se limite à l'éventuelle recherche d'un gibier blessé. Les Anglais sont restés de grands amateurs de vénerie, du renard en particulier, mais la chasse aux chiens courants ne s'y est pas développée de façon populaire, comme chez nous. Toutefois, notre chauvinisme dût-il en souffrir, force est de reconnaître que les chiens courants anglais, tant pour la vénerie que pour la chasse à tir, connaissent grand succès en France. Ces chiens importés ont produit des races comme les anglo-français. D'autres, tels les beagles ou les harriers, qui ont retrempé nos briquets, connaissent toujours les faveurs des chasseurs à tir.

Ce mode de chasse s'est adapté à son époque et la joyeuse pagaille qui pouvait régner naguère n'a plus cours. En premier lieu, les chasseurs se sont trouvés confrontés à l'explosion démographique du chevreuil, résultant du plan de chasse. Rien n'est plus pénible, pour une équipe de chasseurs espérant une belle menée sur un sanglier, sur un renard ou sur un capucin, que de voir les chiens partir sur un chevreuil quand celui-ci n'est pas le gibier recherché !

Pour éviter ces mésaventures, ces journées de chasse avortées par le départ d'un "biquet", les chasseurs ont dû travailler leurs chiens, les sélectionner, les discipliner, comme l'ont fait avant eux les veneurs. Le maître mot de la chasse aux chiens courants est désormais: "créancé". Un chien créancé sur le renard ou le sanglier ne devra pas partir sur un chevreuil ou sur un lièvre : c'est la règle.

Des chiens créancés, pour le respect de l'éthique.

"Il faut leur apprendre ce qui est bon et ce qui ne l'est pas explique un maître d'équipage. Les bons sujets comprennent très vite et ensuite, il n'est même plus besoin d'éduquer les jeunes: leurs aînés s'en chargent".

Le respect de la propriété d'autrui demande également des chiens bien mis. Cette difficulté accrue pour la pratique de la chasse a provoqué un nouvel engouement, dans le respect d'une éthique plus sévère qui a trouvé ses règles.

Des concours et épreuves de chiens courants se déroulent dans de nombreuses régions sur des milliers d'hectares, attirant une foule considérable. Les brevets de chasse sur renard en Bretagne sont de véritables événements cynégétiques.

Chaque année, certains petits villages des monts d'Arrée deviennent, le temps d'un week-end, la capitale du chien courant.

Paradoxalement, le fort développement du sanglier, animal de chasse aux chiens courants par excellence, a apporté quelque ombrage à cette chasse. Les bêtes noires se sont sédentarisées. Leur chasse a perdu en ampleur ce qu'elle a gagné en abondance. D'où l'apparition en force des chiens de terrier anglais et allemands, qui ont souvent détrôné nos courants, notamment en Champagne, en Picardie.

La chasse, avec ces petits chiens qui ne suivent guère le gibier au-delà de quelques centaines de mètres, est plus facile. Elle permet aux fusils postés de mieux juger des animaux qui se présentent sans être poursuivis, et aide à la gestion.

Le concours Saint-Hubert

Chaque automne, des chasseurs accompagnés de leur chien participent au concours Saint Hubert, l'épreuve du chasseur sachant chasser avec son chien. Dans ce concours, dont l'objet est de promouvoir l'image de marque du chasseur moderne, le comportement du maître compte autant que celui du chien.

Pour juger des qualités de chacun et de la complicité régnant entre les deux, le jury suit le tandem durant une séance de chasse pratique de 20 minutes.

L'adresse au tir du chasseur, sa courtoisie, ses connaissances cynégétiques et cynophiles, sa prudence et sa présentation sont autant d'éléments entrant en ligne de compte, sans oublier les qualités du chien et son dressage.

Les premiers de chaque catégorie (chiens d'arrêt, spaniels, jeunes chasseurs, chasseuses, etc.) participent à la finale de la région cynégétique. Les vainqueurs de cette sélection régionale sont conviés à la finale dans le domaine prestigieux des anciennes chasses présidentielles de Rambouillet.

 
 
 

 

Règlementation chiens de chasse


GÉNÉRALITÉS

Le droit de chacun de détenir des animaux est accord » sous réserve de ne pas exercer sur eux de mauvais traitement.

Les chiens doivent être détenus dans le respect des prescriptions de l'Arrêté du 25 octobre 1982 relatif à l'élevage, à la garde et à la détention d'animaux.
Ils doivent faire l'objet de soins attentifs.
Il est en particulier interdit :

* de priver ses chiens de nourriture ou de l'abreuvement nécessaires à la satisfaction des besoins ;

* de les laisser sans soins en cas de maladie ou de blessures

* de les placer et de les maintenir dans un habitat ou un environnement susceptible d'être, en raison de son exiguïté, de sa situation inappropriée aux conditions climatiques ou de l'inadaptation des matériels et installations une cause de souffrance, de blessures ou d'accidents.

Vos chiens doivent en particulier avoir accès à une niche ou un abri isolé et protégé efficacement des intempéries et disposer d'une aire d'exercice clôturé lui permettant d'évoluer librement et comportant une zone ombragée.

* d'utiliser des dispositifs d'attache ou de contention ainsi que des clôtures, des cages, ou plus généralement tout mode de détention inadapté.

IDENTIFICATION

L'identification est obligatoire dans les cas suivants :
# pour tous les chiens de plus de 4 mois nés après le 6 janvier 1999 ;
# préalablement à toute cession par vente ou par don.

L'identification est également obligatoire :
# pour tout déplacement à l'étranger ;
# pour toute importation d'un chien ;
# pour l'inscription à un livre généalogique (LOF) ;
# pour le transit par un établissement de garde ou de vente.

Deux techniques disponibles pour l'identification de votre chien :

Le tatouage
Cette identification (combinaison de lettres et de chiffres) peut être un tatouage, pratiqué à l'intérieur de l'oreille ou de la cuisse, sous anesthésie, par un vétérinaire.
Ce numéro d'identification est porté par le vétérinaire sur le passeport du chien. Il le fait également enregistrer dans le fichier national canin, fichier informatique qui permet de retrouver un chien ou son maître en cas de perte.
C'est la traçabilité appliquée à nos animaux de compagnie !

La puce électronique
De la taille d'un grain de riz, la puce électronique se place sous la peau de l'animal à l'aide d'une seringue, dans la partie gauche de son cou, par un vétérinaire. L'anesthésie est inutile.
La procédure nationale d'enregistrement du numéro d'identification est le même que pour le tatouage.
A partir de 2012, seule la puce électronique sera admise comme moyen d'identification officiel pour les mouvements d'animaux de compagnie sur le territoire européen. Mais le tatouage restera valable pour les chiens restant en France et ne voyageant pas dans d'autres pays.

En complément de l'identification, les chiens doivent être porteurs d'une médaille indiquant le nom et les coordonnées de leurs propriétaires : « Tout chien circulant sur la voie publique, en liberté ou même tenu en laisse, doit être muni d'un collier portant, gravés sur une plaque de métal, les nom et adresse de son propriétaire. Sont exceptés de cette prescription les chiens courants portant la marque de leur maître. » (Article R211-3 du CRPM)

DIVAGATION

En dehors de l'action de chasse, il est interdit de laisser divaguer les animaux (Art. L.211-19-1 du code rural et de la pêche maritime) Tout chien trouvé en état de divagation peut être conduit en fourrière. Si l'animal est identifié, son propriétaire ou détenteur ne peut le reprendre dans un délai de 8 jours qu'après s'être acquitté du paiement des frais de fourrière. Passé ce délai, l'animal peut être euthanasié ou remis à une association de protection des animaux.

EFFECTIF DE 10 à 50 CHIENS

Eleveur ou non, la détention de plus de 9 chiens âgés de plus de 4 mois est une activité soumise à déclaration en préfecture au titre de la réglementation relative aux installations classées (Code de l'Environnement).
Pour tout renseignement complémentaire sur cette procédure :

http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/-Regime-de-declaration-.html

Les installations doivent être conformes à cette réglementation (Arrêté du 8 décembre 2006 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées soumises à déclaration sous la rubrique n°2120)

EFFECTIF DE PLUS DE 50 CHIENS

Eleveur ou non, la détention de plus de 50 chiens âgés de plus de 4 mois est une activité soumise à autorisation au titre de la réglementation relative aux installations classées (Code de l'Environnement).
Pour tout renseignement complémentaire sur cette procédure :

http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/-Regime-d-autorisation-.html

Les installations doivent être conformes à cette réglementation (Arrêté du 8 décembre 2006 fixant les règles techniques auxquelles doivent satisfaire les installations renfermant des chiens soumises à autorisation au titre du livre V du code de l'environnement)

ELEVAGE

Vous êtes considérés comme éleveur au sens de la loi (article L214-6 du code rural et de la pêche maritime) si la détention de femelles reproductrices donne lieu à la vente d'au moins deux portées d'animaux par an.
Dans ce cas, l'activité doit :

* Faire l'objet d'une déclaration au Préfet du département (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations - services vétérinaires) ;
* Est subordonnée à la mise en place et à l'utilisation d'installations conformes aux règles sanitaires et de protection animale pour ces animaux (Arrêté du 30 juin 1992 relatif à l'aménagement et au fonctionnement des locaux d'élevage en vue de la vente, de la commercialisation, du toilettage, du transit ou de la garde de chiens ou de chats).
* Ne peut s'exercer que si au moins une personne, en contact direct avec les animaux, possède un certificat de capacité attestant de ses connaissances. Ce certificat est délivré par les Directions Départementales de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations - services vétérinaires)

Nouvelles dispositions sanitaires pour les élevages de chiens (décret n°2008-871 du 28 août 2008 relatif à la protection des animaux de compagnie)

> Elaboration d'un règlement sanitaire et visite sanitaire bisannuelle obligatoire L'éleveur est tenu d'établir, en collaboration avec un vétérinaire de son choix, un règlement sanitaire régissant les conditions d'exercice de l'activité afin de préserver la santé et le bien-être des animaux en fonction de leur espèce, ainsi que la santé et l'hygiène du personnel (Article R214-30 du code rural et de la pêche maritime).

> Il est également tenu de faire procéder au moins deux fois par an à une visite des locaux par le vétérinaire en charge du règlement sanitaire. Ce vétérinaire est tenu informe sans délai de toute mortalité anormale ou de toute morbidité répétée des animaux. Il propose, le cas échéant, lors de ses visites annuelles, par écrit, une ou des modification(s) du règlement sanitaire. Le compte rendu de ses visites ainsi que ses propositions sont portés sur le registre de suivi sanitaire et de santé (Article R214-30 du code rural et de la pêche maritime).

CHIRURGIES A DES FINS NON CURATIVES

> Article R214-21 du CRPM : Les interventions chirurgicales sur des animaux de compagnie à des fins non curatives, autres que la coupe de la queue, sont interdites. Toutefois, une intervention chirurgicale peut être réalisée sur un animal de compagnie par un vétérinaire mentionné à l'article L.241-1 soit dans l'intérêt propre de l'animal, soit pour empêcher sa reproduction.
La vente ou la présentation, lors d'une manifestation destinée à la présentation à la vente d'animaux de compagnie ou lors d'une exposition ou de toute autre manifestation consacrée à des animaux de compagnie, d'animaux ayant subi une intervention chirurgicale en méconnaissance des dispositions de l'alinéa précédent est interdite.
Les dispositions du présent article ne s'opposent pas à la présentation, lors des manifestations ou expositions visées à l'alinéa précédent, par des ressortissants d'Etats où l'otectomie est autorisée, d'animaux ayant légalement subi cette intervention.

 
 
 
 
 



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